Chez l’homme
La moitié des hommes de 40 à 70 ans souffrent de dysfonction érectile. Il s’agit d’une incapacité persistante d’obtenir ou de maintenir un degré d’érection suffisant pour une vie sexuelle satisfaisante. Ce sujet est donc loin d’être rare et il est important de pouvoir en parler avec son médecin.
L’érection se produit lorsque le cerveau est stimulé. Cette excitation peut se produire par différent moyens: vue, ouïe, toucher, odorat, goût, imagination… Le cerveau envoie alors des messages via les nerfs qui produisent l’arrivée d’une grande quantité de sang dans le pénis. Celui-ci se gonfle et durcit : c’est l’érection.
On distingue deux types de dysfonction érectile :
- Dysfonction d’origine physique : liée à une atteinte des nerfs ou des vaisseaux sanguins qui contrôlent l’afflux de sang dans le pénis, des problèmes hormonaux, la prise de médicaments (p. ex : certains anti dépresseur ou certains antihypertenseurs)
- Dysfonction d’origine psychologique : liée à un sentiment de peur, du stress, des soucis, de la colère ou de la frustration.
Dans tous les cas, les complications de la vie sexuelle ne sont pas une fatalité et des traitements existent. Parlez-en avec votre médecin.
Chez la femme
Certaines complications du diabète peuvent avoir des répercussions sur la vie sexuelle de la femme.
La diminution de la lubrification vaginale liée une atteinte des vaisseaux sanguins est l’affection la plus courante. Les infections vaginales (mycoses) et urinaires, plus fréquentes chez les femmes diabétiques et avec certains traitements, peuvent entraîner des relations sexuelles douloureuses. Parlez-en avec votre médecin.
Contraception
Prévoyez une contraception efficace afin d’éviter une grossesse non désirée. En effet, chez les patientes diabétiques, la grossesse devrait être anticipée et discutée afin d’éviter tout risque de complications pour la mère et pour l’enfant.
Il existe différents moyens de contraception qui ne présentent pas de contre-indication spécifique pour les patientes diabétiques. Vous pouvez en discuter avec votre gynécologue qui tiendra compte de plusieurs paramètres pour définir le moyen le plus adéquat (notamment âge, poids, présence de complications, désir de grossesse, tabagisme, …).
